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🙃 JOUR : FAIRE EVENEMENT



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🙃 JOUR : FAIRE EVENEMENT


🙃 Jour 10 : FAUT PAS LE PRENDRE TROP AU SERIEUX
Démystification / déculpabilisation

🙃 Jour 9 : CONTEXTES
*dans les rayons d'un supermarché
*devant le crédit agricole de la cité du design
*sur un parking
*devant un feu rouge
*devant le bureau de Thierry Mandon
*en haut du crassier
*devant une entreprise de pompes funĂšbres
*devant une entreprise de tourisme
*et devant un aéroport
*devant un ordinateur
*devant une publicité géante de Noël par exemple
*devant un magasin type zara
*devant Perdriau
*devant une station-service
*...
en groupe en groupe en groupe en groupe

gros plans sur les réactions
malaise, question, doute, incompréhénsion, réactions
stagnation, silence, statue - scuplture
rassemblement.
acte simple et reproductible
série de minimini-performances
confrontation _ culbuto
LANCER QUELQUE CHOSE _ LANCER
rue:païen:absurde:immédiat:forme:posture:silhouette:
station debout:ridicule:défi:brusque:là:étirement:corps:
présent:conscience
LA POSIBILITE DE SE CASSER LA GUEULE
PERMISSION


🙃 Jour 8 : LE SOL COMME NOUVEL HORIZON
Processus- réapprendre à marcher / réapprendre à tenir debout
PROPULSION
CREER UNE PRESENCE
un tout petit EVENEMENT
un effondrement - un Ă©quilibre
chaque pas est une question de déséquilibre


🙃 Jour 7 : LE MOMENT CATASTROPHIQUE DE L'URBAIN
UN SEUL MODE DE VIE POSSIBLE
SYSTEME DE PLACES ALERTE SYSTEME DE PLACES
!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Accuser ce monde de places _ Marielle Macé
"D'autres formes de vertical"
Des cordes Ă  nouer plutĂŽt qu'Ă  pendre
L'ßle déserte_Deleuze_Recommencer le monde


🙃 Jour 6 : IL FAUT ACCEPTER LA PLURALITE DES HISTOIRES POSSIBLES
Si, il y a d'autres histoires Ă  Ă©couter, inventer _ Michel Lussault
Il faut imaginer Gregor Samsa heureux _ Bruno Latour :
METAMORPHOSE _ incapacité d'expression
La remise en cause de l'expression (l'art / la vie)
Opposer au culte de l'objet le culte de la création - le spectateur
doit devenir créateur _ Cinéma LETTRISTE
Le théùtre de l'opprimé _ AUGUSTO BOAL
SITUATIONNISTES
ENQUÊTES POLITIQUES


🙃 Jour 5 : POTENTIEL
Réalité de la potence (pouvoir) / Réalité potentielle,
celle qui relie toutes les autres formes de connaissance.
TROUVER D'AUTRES FORMES DE VERTICALITE
REMETTRE EN QUESTION
POSER QUESTION
simplement ça. renverser
Cf. Deleuze et le devenir-abeille
il n'y a pas de ligne directrice unique
illusion de l'histoire
pas de modÚle idéal à atteindre
une pluralité de systÚmes à expérimenter
organisation / expression / communauté
habiter vos ruines
l'herbe
commencer du milieu / du milieu / du milieu
"L’homme ne se situe pas au sommet de la hiĂ©rarchie du vivant, mais
s’inscrit au contraire dans l’écosphĂšre comme une partie qui
s’insùre dans le tout" _ Arne Naess
Constitution par chacun de son propre milieu.

🙃 Jour 4 : THERE IS NO ALTERNATIVE
Thatcher la pute.
"... ces verticalités que la Silicon Valley voulaient exclure, telle la mort"
"... dissolvent leS verticalitéS de l'existence dans la fiction qu'est devenue la vie réelle."
> Un seul modĂšle de verticalitĂ© possible / Une seule maniĂšre d'ĂȘtre apparente /
Un seul systĂšme / mondialisation, capitalisme, occidentalisme .
> Tous avec le mĂȘme socle de rĂ©fĂ©rences, le mĂȘme systĂšme de valeurs,
les mĂȘmes dĂ©finitions :
Cf. La forĂȘt de douglas et le sol non fertile : il faut planter d'autres
sortes d'arbre. Eviter les Ă©pines mortes en strates.
LES MEMOIRES SONT DEVENUES DES MODES DE GOUVERNEMENT.
remise en question.
La maniĂšre d'ĂȘtre imposĂ©e est une maniĂšre d'avoir
qui ne permet pas absolument pas d'ĂȘtre acteur de ses propres actes /
automatismes / normes / engloutissement
DOMINO DOMINO DOMINO
"Nous sommes tous des acteurs : ĂȘtre citoyen, ce n'est pas vivre en sociĂ©tĂ©, c'est la changer."
"Nous sommes tous des acteurs : ĂȘtre citoyen, ce n'est pas vivre en sociĂ©tĂ©, c'est la changer."
"Nous sommes tous des acteurs : ĂȘtre citoyen, ce n'est pas vivre en sociĂ©tĂ©, c'est la changer."

handstand1


🙃 Jour 3 : To be nothing but this infinety postponed ability to be.


🙃 Jour 2 : PLONGEON
CHUTE, EN GENERA SPECTACULAIRE, DE QUELQU'UN,
DE QUELQUE CHOSE QUI TOMBE EN AVANT OU D'UNE MANIERE
VERTITIGEUSE.
- apprivoiser le vertige
danser sur un volcan
arvid-spangberg
l'instant d'arrĂȘt pendant la chute
_RENVERSEMENT_

VERTICAL VERTICAL
🙃 Jour 1 : Lancement : on y va.
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Nous allons faire deséquilibres un peu partout.
Pour le moment, je ne sais pas le faire - ni marcher sur les mains -
mais Clara tiendra mes pieds et Mat l'appareil Ă  tophs.
Nous voulons simplement renverser quelque chose
Sans le casser mais peut-ĂȘtre plus comme un ready-made
mĂȘme si c'est has been.

C'est qu'ĂȘtre vertical, rester vertical, enfin la verticalitĂ©
en général,
lĂ ,
enfin comme on nous le présente,
c'est un peu dommage ;
ça fait pas trop envie -
sauf que j'aime pas me rĂ©veiller le matin sans ĂȘtre sĂ»r
de l'avoir choisi.

L'art devient une machine à explorer le devenir des sociétés
il détecte et rend sensible des formes sociales
et produit des effets réels
... Quelque chose a réagi.
Repenser la ville comme nourriture
Inventer de nouvelles formes de dialogues / rencontres
Nous ne cherchons pas Ă  ĂȘtre historiques
Nous sommes lĂ .
Mode de vie
Appui Tendu Renversé



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REFERENCES
LES POTENTIELS DU TEMPS - art et politique _ Camille de Toledo, Aliocha Imhoff, Kantuta Quiros
MORVANS, POUR QUELQUES DOUGLAS DE PLUS _ Franck Cuvelier
DESASTRES URBAINS _ Thierry Paquot
L'ÎLE DESERTE _ Deleuze
DIALOGUES _ Deleuze, Parnet
NOS CABANES _ Marielle Macé
CAHIERS D'ENQUETES POLITIQUES
COMMUNICATION-GUERILLA
TILL ROESKENS
LIENS
https://www.369editions.com/manifeste/
http://laboratoireespacecerveau.eu/index.php?id=802
https://www.st-etienne.archi.fr/2021/09/24/colloque-icht-quels-imaginaires-pour-la-ville-de-demain/?cn-reloaded=1
https://www.puree-maison.com/puree-de-pomme-de-terre/robuchon
https://www.instagram.com/poleterre/
https://laforetelectrique.com/
https://www.instagram.com/lemassicot/
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https://www.instagram.com/fd_recuperatheques/
https://openhouse2021.ch/
https://www.instagram.com/breche_saintetienne/
https://www.instagram.com/ouverturesssentielles/
https://www.editionsdivergences.com/
https://flgr.neocities.org/




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EXTRAITS


Rendre d'autres vies possibles,
voilĂ  une guerre que l'on peut mener sans crainte, parce que son commencement en constitue la premiĂšre victoire.
Peut-ĂȘtre qu'il faudrait commencer par le milieu, mĂȘme si cet adage a fini par devenir un slogan qui s'applique Ă  tout et n'importe quoi.
On le sait: la plus redoutable des polices est celle qui engendre l'environnement qui nous fait exister en tant qu'espĂšce depuis l'Ă©vidence du chaos climatique.
N'est-on pas arrivĂ© au point crucial oĂč, pour la premiĂšre fois dans l'histoire terrienne, nous autres humains, sommes devenus ce qui globalise la terre pour la constituer en monde Un? Contre la pacification policiĂšre, la communautĂ© est d'abord l'affirmation de vies incommensurable : c'est par la richesse de nos mondes, par la densitĂ© des rapports qu'ils entretiennent que nous pouvons dĂ©faire Ă  chaque fois l'administration de la vie. Ne faudrait-il pas alors se risquer dans l'aventure d'une nouvelle fragmentation du monde, avec ses modes de vie singuliers?
Nous avons payĂ© trĂšs cher par le passĂ© la quĂȘte de dĂ©terminations historiques d'un monde Un, celui de nous Ă©loigner de l'infinie variĂ©tĂ© des relations entre les ĂȘtres qui habitent la multiplicitĂ© des mondes.
Nous ne vivons pas une perte de sens mais la perte d'un sens de l'orientation qui nous permet de naviguer entre les lieux et d'y Ă©prouver une prĂ©sence commune. Nous voudrions hĂ©riter de la vĂ©ritĂ© dĂ©chiquetĂ©e d'un monde en processus, abandonner le culte du sujet connaissant comme 'unique propriĂ©taire' pour faire place Ă  une communautĂ© d'explorateurs. C'est en renonçant Ă  la quĂȘte d'une vĂ©ritĂ© fondamentale que des rencontres pourront encore avoir lieu.
Commencons donc par le début, c'est à dire par le milieu, c'est-à-dire par des rencontres.
Ces cahiers ne reprĂ©sentent pas un programme, mais une invitation au voyage ou au parcours d'un archipel. Des maniĂšres de faire collectif et des maniĂšres de raconter. Nous nous sommes donnĂ©s pour consigne le partage du rĂ©cit, en qualitĂ© d'Ă©coute et de parole. Tout cela s'articulait autour du langage. On en revenait toujours aux mots, une multitude: personne ne faisait le monde, ne disait le monde; il Ă©tait. Il agissait. Et les ĂȘtres humains le faisaient exister en tant que monde humain, par le langage. Celui d'un peuple de connecteurs qui le tissent pour tracer des itinĂ©raires dans le monde. Ce sont lĂ  des rĂ©cits toujours en cours d'Ă©laboration, qui soutiennent des pratiques elles-mĂȘmes changeantes, qui n'ont pas vocation Ă  en Ă©puiser le sens mais Ă  en nourrir ailleurs beaucoup d'autres.
A nous de rendre possible d'autres devenirs.



Car il s'agit d'échapper aux destructions et aux normalisations, aux nivellements engendrés par ce qu'il nomme le « capitalisme mondial intégré » (CMI) (gouverné par la seule logique du rendement et du profit). Au lieu de cela, il faut chercher à créer de nouvelles praxis, de nouveaux « processus de subjectivation », créatifs, singuliers, de nouveaux « territoires existentiels » afin de rendre le monde plus « habitable » : la sagesse de l'habiter, constitution par chacun de son propre milieu.
GUATTARI



Pourquoi « sorciĂšre » ? Dans une annexe captivante du livre, « Le temps des bĂ»chers », elle Ă©tudie le coup de force qui s’est jouĂ© en Europe au moment de l’Inquisition. C’est l’époque des enclosures, des « mises en clĂŽtures » : les terres autrefois exploitĂ©es collectivement par les villageois, mĂȘme si elles appartenaient formellement au seigneur, sont clĂŽturĂ©es ; on cherche dĂ©sormais Ă  en tirer un profit maximum : la valeur d’échange supplante la valeur d’usage. « La terre enclose, au lieu de servir de multiples besoins et objectifs, n’en servait qu’un, observe-t-elle. Quand une forĂȘt Ă©tait abattue et close pour la transformer en pĂąturage, elle ne pouvait plus fournir de bois pour le chauffage ou la construction, de glands pour les porcs, d’habitat pour le gibier, de lieu pour la cueillette des herbes thĂ©rapeutiques, ni d’abri pour ceux qui Ă©taient amenĂ©s Ă  vivre en dehors des confins de la ville ou du village. » L’organisation collective du travail est dĂ©truite : l’unitĂ© productive se rĂ©duit Ă  l’individu. Les plus marginaux, privĂ©s de leurs derniers moyens de subsistance, deviennent entiĂšrement tributaires des salaires. La chasse aux sorciĂšres sert tous les objectifs de la rĂ©volution qui est en train de se produire. Elle contribue Ă  dĂ©truire la communautĂ©, puisque le risque de se faire dĂ©noncer comme sorcier ou sorciĂšre pousse chacun Ă  se mĂ©fier de tous. Elle Ă©radique le lien Ă  la terre, ce lien que les villageois cĂ©lĂ©braient Ă  travers les rituels marquant le cycle des saisons. Elle est aussi confiscation de la connaissance : en qualifiant les savoirs populaires de superstitieux et d’obscurantistes, voire de diaboliques, on substitue Ă  la figure du guĂ©risseur intĂ©grĂ© Ă  la communautĂ© celle du mĂ©decin qui dispense sa science d’en haut. Le patient, privĂ© de sa confiance dans sa propre culture et sa propre force, est dĂ©sormais entretenu dans la conscience de son impuissance et de son indignitĂ© fondamentale. sont glorifiĂ©s le contrĂŽle, la domination du corps et de la nature.
les sorciĂšres nĂ©opaĂŻennes travaillent Ă  redonner Ă  chacun la conscience de son propre pouvoir, en mĂȘme temps qu’à renforcer ses liens avec les autres et avec le monde. Au « pouvoir-sur », le pouvoir de l’autoritĂ©, imposĂ© d’en haut, elles opposent le « pouvoir-du-dedans ».
les sorciĂšres amĂ©ricaines en sont venues Ă  se prĂ©senter comme des productrices de rituels. Le rapport entre ce qu’elles font et les anciens rites de sorciĂšres ne passe pas par la question de l’authenticitĂ©. Elles se pensent hĂ©ritiĂšres d’un savoir transmis, mais elles ne s’y tiennent pas. Elles inventent des rituels chaque fois qu’une situation les oblige Ă  produire de la puissance collective - qu’il s’agisse de participer Ă  un blocus contre une centrale nuclĂ©aire, de manifester Ă  Seattle, ou encore de rĂ©sister au dĂ©sespoir, en faisant des actions de lamentation aprĂšs le 11 septembre, des “productions de douleur” qui n’ont rien Ă  voir avec la façon de Bush. Elles crĂ©ent donc des rituels Ă  la hauteur de la situation qu’il s’agit d’activer . Parce qu’ils reposent sur un savoir construit, cohĂ©rent, en constante Ă©volution, parce qu’ils incluent l’humour et la nĂ©gativitĂ©, ces rituels ne semblent jamais ridicules ou ineptes.
STARHAWK , STENGERS



Le néolibéralisme est en nous.



Nous savons ce qui est bon pour vous.



... Chacun de ces modĂšles gĂ©nĂšre de l’enfermement et de l’assujettissement. Le grand ensemble ne fait pas ensemble, le centre commercial ne favorise aucun Ă©change et conforte la seule consommation, l’enclave rĂ©sidentielle sĂ©curisĂ©e rompt avec le reste de la ville, le gratte-ciel s’avĂšre une impasse en hauteur et les grands projets inutiles ne rĂ©pondent Ă  aucune exigence citoyenne mais Ă  l’arbitraire technocratique ou Ă  la spĂ©culation. Bien que ces modĂšles soient vouĂ©s Ă  l’échec, on s’entĂȘte Ă  les reproduire. L’urbanisme serait-il mort ? Thierry Paquot pose la question, et, Ă  contre-courant, place ses espĂ©rances dans des villes Ă  taille humaine donc moyennes et plus «horizontales».



LĂ  : la question, le sphinx, l'Ă©nigmeresse : qu’est ce qui se passe ? Et lĂ , qu’est ce qui se passe ? Qui suis-je ? Qui suis-je ? Devine ou tu seras dĂ©vorĂ© . L’illusion d’avoir tuĂ© le sphinx, c’est rester hantĂ© par son rire : c’est ton propre fantĂŽme, c’est ta part d’aveuglement.
Lui ne te regarde pas, il te cherche; tu le cherches; c'est toi et ce n'est pas toi, c'est le dialogue : c'est l'instant-l'infini-tout-ce-qui-existe-est-là : c'est l'énigme que tu dois porter en toi et supporter du reste en l'aimant absolument - l'effort de liberté.
Devines-toi. Encore. Encore. Encore. Quel est l’objet de cette pierre lancĂ©e?
Qui a dit, dĂšjĂ , que le plus grande preuve d'intelligence serait d'ĂȘtre bien dans sa peau?

L'ahurissement collectif du XXĂšme siĂšcle;
L'aliénation à l'objet dans tous les domaines - la création d'un systÚme de dépossession / de perte de pouvoir / d'agir / de savoir / dans tous les domaines - cloisonnement, dissection, chaßne. Or le rapport à l'objet est essentiel dans toute relation humaine - rapport d'échange, de partage, de création : en brisant le lien entre producteur et consommateur, c'est tout un systÚme de valeur qui explose et est remis en question. A nous de faire la part des choses aujourd'hui.




La fiction est devenue le réel : : rien, ici, n'est normal.



Nous limitons délibérément notre champ de vision
Le néocapitalisme, c'est l'incarnation d'une peur commune
De la mort.
De la responsabilitĂ© que nous avons envers nous-mĂȘmes
C'est Ă  dire que
Nous avons peur des autres.
Autrement dit, les trois étant intrinsÚquement liés, c'est un cercle vicieux.




C'est le problĂšme du mode de vie qui nous montre, plus clairement que toute autre chose, dans quelle mesure un individu isolĂ© se trouve ĂȘtre l'objet des Ă©vĂ©nements, et non pas leur sujet. Le mode de vie, c'est-Ă -dire l'environnement et les habitudes quotidiennes, s'Ă©labore, plus encore que l'Ă©conomie, "dans le dos des gens" (l'expression est de Marx). La crĂ©ation consciente dans le domaine du mode de vie a occupĂ© une place insignifiante dans l'histoire de l'humanitĂ©. Le mode de vie est la somme des expĂ©riences inorganisĂ©es des individus; il se transforme de façon tout Ă  fait spontanĂ©e sous l'influence de la technique ou des luttes rĂ©volutionnaires, et au total, il reflĂšte beaucoup plus le passĂ© de la sociĂ©tĂ© que son prĂ©sent. br>


J'approuve de tout coeur l'initiative que vous avez prise avec Diego Rivera de créer la F.I.A.R.I., fédération internationale d'artistes authentiquement révolutionnaires et indépendants, et pourquoi ne pas ajouter : une fédération d'authentiques artistes.
Le combat pour les idĂ©es de la rĂ©volution en art doit reprendre, en commençant par le combat pour la vĂ©ritĂ© artistique, non pas comme l'entend telle ou telle Ă©cole, mais dans le sens de la fidĂ©litĂ© inĂ©branlable de l'artiste Ă  son moi intĂ©rieur. Sans cela, il n'y a pas d'art. " Ne mens pas ! ", c'est la formule du salut. La F.I.A.R.I. n'est pas, bien sĂ»r, une Ă©cole esthĂ©tique ou politique et ne peut le devenir. Mais la F.I.A.R.I. peut ozoniser l'atmosphĂšre dans laquelle les artistes ont Ă  respirer et Ă  crĂ©er. En effet, Ă  notre Ă©poque de convulsions et de rĂ©action, de dĂ©cadence culturelle et de barbarie morale, la crĂ©ation indĂ©pendante ne peut qu'ĂȘtre rĂ©volutionnaire dans son esprit, car elle ne peut que chercher une issue Ă  l'insupportable Ă©touffement social.



L I B E R T E



Les villes ont Ă©tĂ© les thĂ©Ăątres par excellence des grands dĂ©sastres collectifs qui ont scandĂ© l'histoire. (des H et leurs rapports avec les Dx) Mythes - Destructions rĂ©elles . Aujourd'hui? Les fragments restants suscitent rĂȘverie et fantasme (ou dĂ©laissement et rĂ©lĂ©gation) mĂ©tamorphoses. Les stratĂ©gies de la ruine historicisĂ©e et pas l'autre.
ACCUSER CE MONDE DE PLACES
'there is no alternative'
le social doit ĂȘtre toujours mouvant


Définir quelque chose avant qu'elle n'appraisse, c'est la reléguer au rang de chose passée -mémoire- qui n'a plus à vivre.